samedi 6 décembre 2008

Oreille gauche bouchée à l'ânerie.

Alors ça y est tu as grandi de plus belle, tu te diriges vers les hirondelles. Que te dire... Alors tu y vas sans prendre le temps de te retourner vers elles. Tu penses à travers moi et chantes à travers le pare-brise. Les vents soufflent, tu peux y aller. C'est parti accroche ton boa et laisse toi guider en cheminant. Le soleil a disparu, il ne reste que quelques poils. A peine tièdes ils sont des relents de vacuité profonde. Pas de patience pour un autre évènement acide qui viendrait à l'encontre de ta montre. On pourrait voir tout ça comme un petit être naissant récemment, c'est-à-dire quelque chose de trouble et de flou. La musique bat mon oreille gauche, ceci n'est pas sans anecdote étant donné qu'elle est bouchée à l'ânerie. Mais que veux-tu ne pas dire, ne pas sentir, et ne pas écouter qui viendrait de la gauche ? Le monstre est venu, il a tout vu, tout ce que tu ne feras jamais. C'est bizarre cette alchimie égocentrique que tu te trimballes. Je ne vois pas très mal le reportage de tes émotions succédées de mon sucre. Plus vite, tu dois y aller. Ça y est c'est tombé au puits de nos joies futures. On va y arriver à se serrer les genoux. Ça boite dans les veines, toc toc, qui veut être derrière le château de ton village ? C'est bientôt Noël, tout est relié à l'aventure personnelle de ma chambre. Accueillante et rose, elle s'envole avec moi vers un eldorado compliqué et sans embouchure. Orthographiquement parlant, tu deviens ce que tu es déjà au fond du trou sans pouvoir voir les couloirs de tes choix. C'est psychosomatiquement variable en fonction de la fluctuation des eaux. Les rivages se fondent en fondue. En Savoie, il faut savoir ces choses qui s'accumulent dans l'armoire de ton cerveau sans aile. Je ne sais pas très bien où tout ce néant philosophique va nous mener mais je crois en Guadalupe qui me lorgne se son coin. La cendre incandescente refuse de descendre les marches. La bassine continue de bouillir jours après jours. L'entourage s'affole pondérément. Ça vrille délicatement. La dentelle se forme autour de ton sourire, c'est joli de regarder les choses ainsi. Ce rêve touche à l'âme régénérante de fond des raviolis. Les poissons sont poisseux même crus ils se faufilent sournoisement vers une autre galaxie. Les lumières te foudroient. C'est gentil de continuer sans vergogne. La méduse s'enfuie, vite à pas de louve. Elle te rend dingue avec son chant télépathique. La petite miette continue de courir devant le troupeau familial. Tout est dépourvu de matière cotonneuse. Il faut rétablir un sens spirituellement complexe en étirant la tentacule jusqu'à ce que tu recules

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