dimanche 28 décembre 2008

C'est l'heure de la mémoire. C'est tout noir alors je n'irai pas sans avoir ça là où ça doit être. Sans queue ni tête tu tapisses tes rêves sans trêve. Ne crois pas que dans la foule tu t'écroules si tu y vas la tête la première tu peux échapper au relèvement intégral des flatulences. Selon la fréquence journalière de tes selles tu découvres petit à petit tes aisselles qui s'efforcent de paraître ce qu'elles ne sont pas. A la fois toi et moi nous grimpons vers l'Everest qu'est ton cratère intestinal. Ne regardons pas les arrêtes pathétiques des croix enflammées qui pourraient te crucifier sans peine. Cette douleur vient de suite poursuivre les néants des scaphandres en cage. Il n'y a pas d'âge pour croître au Père Noël. Je ne vois qu'une couleuvre de couleur violet qui roucoule sans vergogne vers la Gorgone. N'avale pas ce gel sans alcool, ta gorge ne sauvera pas les petits haricots fondus sous ta langue. Ce monde est gluant de pue. Tout pue la salive acide et épurée. Car nous ne nous faisons pas voir comme tu le sens. Toi tu as le sens des aiguilles dans ton centre. Moi je flotte pour guider l'anguille qui gigote. C'est reparti pour ton avalanche de plumes qui s'accumulent selon un ordre qui me dépasse en grandeur et évoquent les Pharaons d'un autre nuage. Je ne dis pas que tu t'enfonces mais fais attention aux macarons qui émergent de la marre aux canetons. Les volatiles sentent bon l'aspirine sans que leurs ailes les encombrent de cette flaque répugnante. Les asticots jouissent des pétales de pétunia en forme de boîte de nuit. Trop de courrier te file le vague à l'âme. Ne surfe pas sur tous les magasines de la Terre, tu te perdrais dans l'immense joyaux des mots.

samedi 6 décembre 2008

Oreille gauche bouchée à l'ânerie.

Alors ça y est tu as grandi de plus belle, tu te diriges vers les hirondelles. Que te dire... Alors tu y vas sans prendre le temps de te retourner vers elles. Tu penses à travers moi et chantes à travers le pare-brise. Les vents soufflent, tu peux y aller. C'est parti accroche ton boa et laisse toi guider en cheminant. Le soleil a disparu, il ne reste que quelques poils. A peine tièdes ils sont des relents de vacuité profonde. Pas de patience pour un autre évènement acide qui viendrait à l'encontre de ta montre. On pourrait voir tout ça comme un petit être naissant récemment, c'est-à-dire quelque chose de trouble et de flou. La musique bat mon oreille gauche, ceci n'est pas sans anecdote étant donné qu'elle est bouchée à l'ânerie. Mais que veux-tu ne pas dire, ne pas sentir, et ne pas écouter qui viendrait de la gauche ? Le monstre est venu, il a tout vu, tout ce que tu ne feras jamais. C'est bizarre cette alchimie égocentrique que tu te trimballes. Je ne vois pas très mal le reportage de tes émotions succédées de mon sucre. Plus vite, tu dois y aller. Ça y est c'est tombé au puits de nos joies futures. On va y arriver à se serrer les genoux. Ça boite dans les veines, toc toc, qui veut être derrière le château de ton village ? C'est bientôt Noël, tout est relié à l'aventure personnelle de ma chambre. Accueillante et rose, elle s'envole avec moi vers un eldorado compliqué et sans embouchure. Orthographiquement parlant, tu deviens ce que tu es déjà au fond du trou sans pouvoir voir les couloirs de tes choix. C'est psychosomatiquement variable en fonction de la fluctuation des eaux. Les rivages se fondent en fondue. En Savoie, il faut savoir ces choses qui s'accumulent dans l'armoire de ton cerveau sans aile. Je ne sais pas très bien où tout ce néant philosophique va nous mener mais je crois en Guadalupe qui me lorgne se son coin. La cendre incandescente refuse de descendre les marches. La bassine continue de bouillir jours après jours. L'entourage s'affole pondérément. Ça vrille délicatement. La dentelle se forme autour de ton sourire, c'est joli de regarder les choses ainsi. Ce rêve touche à l'âme régénérante de fond des raviolis. Les poissons sont poisseux même crus ils se faufilent sournoisement vers une autre galaxie. Les lumières te foudroient. C'est gentil de continuer sans vergogne. La méduse s'enfuie, vite à pas de louve. Elle te rend dingue avec son chant télépathique. La petite miette continue de courir devant le troupeau familial. Tout est dépourvu de matière cotonneuse. Il faut rétablir un sens spirituellement complexe en étirant la tentacule jusqu'à ce que tu recules

vendredi 5 décembre 2008

L'apprentissage ergonomique fluctue en fonction de ton instinct. Il suit son cours. Sans détourner les bords de la rivière. Une tasse de riz à tes côtés te suffit pour emporter cette victoire volée. Le feu comprend bien cette atmosphère élégante puis s'envole au gré de tes passions. Sans peine tu débarques. Alors méfies-toi des alentours couverts de bitume harassant. L'occidentalisme prend sa valise remplie de lézards d'autrefois. Jadis emporte les batailles de Napoléon, et Joséphine cueille des fleurs à toutes saisons. Kaki est la couleurs de ses yeux. Il voit à travers le verre opaque de tes reins. Ça chauffe doucement, ça brûle si lentement que les faons s'en vont. Qu'est-il arrivé à ton slip si sage que les rois mages s'en mordent déjà les doigts. Des fritures sauvages se dissimulent dans les poissons de Némo. La pieuvre compte ses tentacules parmi les enculés qui lui ont fait tout quitter. Alors garde la frite petite, sinon tu compteras à ton tours les étoiles qui sortent de ton nez. Ne soyons pas si obstrué par la vision de cette machine si rutilante soit-elle. Elle ne vaut pas de zygomatiques forcés. Apparemment tout est en place pour que l'autre demoiselle se pointe avec ses dents par terre. La petite est partie rejoindre l'atmosphère joyeux de ses contes. Les fleurs roses parsèment avec une couverture magique les élans de la reine. Les paons ont sortis leurs couronnes face au prédateur de circonstance. Il n'était soi-disant pas circoncit celui-là. Au lieu de ça, nous avons le droit d'assister aux spectacles des garnements les plus maquillés de la société. Félicitations à toi qui reste caché dans l'ombre du canard. Le vilain a choisi son clan. Maintenant il faut tout éparpiller pour que la fête batte son comble. Le comble de la fête étant l'ennui, ne peut-on pas s'ennuyer par choix délibéré? Je me demande alors quelle serait ta réaction. Si tu voyais entre tous ces chats, un qui irait dans une boîte, ne ferais-tu pas demi-tours vers un autre pays. L'Eldorado reste à notre portée à tous. Sans frémir il est possible de bouillir délicatement. Qui a dit ça? Je ne vois que lui, l'autre bleu qui ne te regarde jamais en face peut alors te servir une pizza de ton choix. Le but étant de ne pas réfléchir, il est difficile pour un cerveau de ne pas penser sans l'aide d'une lampe électrique.

vendredi 7 novembre 2008

Pause café au travail.

Un singe au fond de ma tasse à café s'en va en guerre. Il se bat contre l'armée des Pharaons les plus mous. Tels des chamallows il fondent d'admiration devant le feu de la passion. Le vent souffle des petits pois sur l'Arizona, les falaises grondent, les eaux grossissent et débâtent avec les gratte-ciel. Comment faire pour sauver les hélicoptères qui sont partis en guerre! Le téléphone sonne...

Ah c'est une fille, je parle, les mots sortent tels des arlequins, touts ronds et acides. Il arrivent parfois que les chamallows réapparaissent mais ils restent discrets. C'est seulement dans le sombre désert que Marcel peut enfin se lâcher. C'est ce qu'on appelle délirer gentiment. Mais pourquoi pas prendre une barbe à papa. Je crois même que si on imagine les forces naturelles en promotion sur le marché des bonbons il y aura du grabuge. Car il n'y a pas de sushi sans riz. La peau se décolle doucement, dentelle de gruyère sec parsemée de rides rajeunissants. C'est toi qui m'avais dit ça hier et voilà que n'y croyant pas je me lance au trot directement. Les pages se tachent mais André veille à tout. Il regarde d'en haut et guide la dentelle vers un remplissage, un noircissage. C'est élégant de croire que l'important c'est la formule. Reste à savoir comment l'interpréter. Prenons le prout , ce mot enfantin fait sourire mais pas tout le monde. Essayez de le dire à quelqu'un d'important et sérieux, ça me marche pas alors la rafale est en route. C'est parti, les femmes gribouillent de leurs sons stridents. J'en ai mal au coude. Que faire alors pour sauver Willy? Il est temps que je sorte de mon nuage de boussole hors du temps. Je suis nulle part mais j'ai froid et je sais que tu me vois.