vendredi 7 novembre 2008

Pause café au travail.

Un singe au fond de ma tasse à café s'en va en guerre. Il se bat contre l'armée des Pharaons les plus mous. Tels des chamallows il fondent d'admiration devant le feu de la passion. Le vent souffle des petits pois sur l'Arizona, les falaises grondent, les eaux grossissent et débâtent avec les gratte-ciel. Comment faire pour sauver les hélicoptères qui sont partis en guerre! Le téléphone sonne...

Ah c'est une fille, je parle, les mots sortent tels des arlequins, touts ronds et acides. Il arrivent parfois que les chamallows réapparaissent mais ils restent discrets. C'est seulement dans le sombre désert que Marcel peut enfin se lâcher. C'est ce qu'on appelle délirer gentiment. Mais pourquoi pas prendre une barbe à papa. Je crois même que si on imagine les forces naturelles en promotion sur le marché des bonbons il y aura du grabuge. Car il n'y a pas de sushi sans riz. La peau se décolle doucement, dentelle de gruyère sec parsemée de rides rajeunissants. C'est toi qui m'avais dit ça hier et voilà que n'y croyant pas je me lance au trot directement. Les pages se tachent mais André veille à tout. Il regarde d'en haut et guide la dentelle vers un remplissage, un noircissage. C'est élégant de croire que l'important c'est la formule. Reste à savoir comment l'interpréter. Prenons le prout , ce mot enfantin fait sourire mais pas tout le monde. Essayez de le dire à quelqu'un d'important et sérieux, ça me marche pas alors la rafale est en route. C'est parti, les femmes gribouillent de leurs sons stridents. J'en ai mal au coude. Que faire alors pour sauver Willy? Il est temps que je sorte de mon nuage de boussole hors du temps. Je suis nulle part mais j'ai froid et je sais que tu me vois.