dimanche 28 décembre 2008

C'est l'heure de la mémoire. C'est tout noir alors je n'irai pas sans avoir ça là où ça doit être. Sans queue ni tête tu tapisses tes rêves sans trêve. Ne crois pas que dans la foule tu t'écroules si tu y vas la tête la première tu peux échapper au relèvement intégral des flatulences. Selon la fréquence journalière de tes selles tu découvres petit à petit tes aisselles qui s'efforcent de paraître ce qu'elles ne sont pas. A la fois toi et moi nous grimpons vers l'Everest qu'est ton cratère intestinal. Ne regardons pas les arrêtes pathétiques des croix enflammées qui pourraient te crucifier sans peine. Cette douleur vient de suite poursuivre les néants des scaphandres en cage. Il n'y a pas d'âge pour croître au Père Noël. Je ne vois qu'une couleuvre de couleur violet qui roucoule sans vergogne vers la Gorgone. N'avale pas ce gel sans alcool, ta gorge ne sauvera pas les petits haricots fondus sous ta langue. Ce monde est gluant de pue. Tout pue la salive acide et épurée. Car nous ne nous faisons pas voir comme tu le sens. Toi tu as le sens des aiguilles dans ton centre. Moi je flotte pour guider l'anguille qui gigote. C'est reparti pour ton avalanche de plumes qui s'accumulent selon un ordre qui me dépasse en grandeur et évoquent les Pharaons d'un autre nuage. Je ne dis pas que tu t'enfonces mais fais attention aux macarons qui émergent de la marre aux canetons. Les volatiles sentent bon l'aspirine sans que leurs ailes les encombrent de cette flaque répugnante. Les asticots jouissent des pétales de pétunia en forme de boîte de nuit. Trop de courrier te file le vague à l'âme. Ne surfe pas sur tous les magasines de la Terre, tu te perdrais dans l'immense joyaux des mots.

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