vendredi 30 janvier 2009

Arrivée au café je n'ai plus faim. Je sens la fin entrer en confusion avec le froid des gyrophares. C'est comme un mélange de différentes soupes cacahuètes et généralités assassines. Comment pourrais-je alors envisager une autre option matérielle quand tu sens la pluie ? Ce n'est pas ça, ça ressemble à quelque chose de diminué mais c'est plus chaud et qualitatif. Ça s'ajoute au reflet intemporel de nos vieilles années bissextiles. Si on en revient au bar, c'est ainsi que l'on retourne vers nos sursauts intimes. Je frissonne d'envie de faire mousser tout ça. Tranquillement j'attends sans crainte que tu passes la porte. Je dis ça mais n'en pense que dalle. Je meurs d'anxiété fiévreuse qui va jusqu'à paralyser mon stylo, il est à fond et ne veut pas sortir son cou de son trou. Je ne peux alors que continuer sans mine de rien afin de paraître normalement tempérée. La paralysie de mon outils se propage, il a contaminé mes doigts qui eux-même attaquent le bras muqueux. Pourtant mon centre est chaud. Que se passe-t-il ?

En attendant mon tours.

Deux paires de châtaignes apparaissent et naissent dominicalement. C'est sans prendre de calmants que tu iras pêcher les calamars aventureux. Mais si tu vois des opulentes jardineries, retiens-toi de tout engloutir sans déglutir. Le gèle me glace les articles sans dénominatifs aigus. Tu voles vers un drapeau incongru au bataillon. C'est alors l'armée qui en prendra soin malgré les précipitations agitées. Il ne s'endort qu'avec la machette aiguisée et aiguillée vers une autre girouette enflammée. Ne pars pas si loin dans ce train bleu, tu vas y aller gentiment sans reculer. Même si tu y vois des réductions immaculées de chiffres répugnants. Tu passes largement le Cap de Bonne Espérance sans espoir ni bonne augure.

mardi 27 janvier 2009

Envie de s'envoler avec la purée.

La philosophie virtuelle m'appelle. Elle va m'envoyer vers une galaxie inédite par les troglodytes. Si on médite là dessus sans s'asseoir sur les bites en bois, on atteindra peut-être l'orbite. C'est le déluge pénal des environs anales. Sans blague, je ne dépends pas des émois relatifs à la dentelle de ses tiroirs. C'est-à-dire que nous pouvons nous matérialiser un artichaut, il n'y a pas l'ombre d'une vergeture pour nous en empêcher. Les noeuds en avant, il suffit de se contrôler. L'envoi de la purée dépend de la fourchette utilisée. Tout cet emploi n'ira qu'en s'aggravant tout en signifiant que les autres le savent. C'est bien de parler sans savoir mais vaut mieux faire taire ceux qui nous gâchent la surprise.

samedi 24 janvier 2009

RER B. Retour.

Cette sensation âpre me gâche la vue. Pourtant il y a quelque chose derrière tout ça. Ça évolue lentement, ça signifie peut-être une envergure quelconque. Je ne sais pas où on va mais c'est épicé tout ça. Ne mange pas tous les lapins, gardes-en pour demain soir. L'accordéon est arrivé somnolant. Il désespère les plus à l'aise et fragilise les les plus froids. Prends alors tous les boutons de son chasuble et enfourche sa corde. Soit-disant musical, il nous enivre et certains posent leur galette sur les genoux de la vieille en face. Le gling-gling des sous résonne dans ses orteils et ça danse à en faire chavirer ce train.

RER B. Aller.

Graphiquement évolué vers des sphères octogonales, tu dessines les rêves sans trêve. Tu t'appliques à respecter le déclic événementiel en fonction des partiels. Ne sois pas trop enchantée du résultat car tôt ou tard il s'envolera. Si tu te tiens aux morsures chatoyantes de sa lèvre supérieure, tu pourras méditer sur l'accouplement des méduses. Engraisse-le de façon méthodique afin de l'enfourcher tel un cochon grillé. Enlève toutes les vertus thérapeutiques que tu peux trouver. Il ne doit rester que le coeur acharné de tout précipice averti. Reste suave face à la lave qu'il peut dégager. Soutiens son pouls, il s'emballe à tire larigot. Fourre lui des haricots dans le nez, mets volontiers les doigts pour en profiter. La cavité humide des alentours vaut le détour. Ne ralentis pas trop devant les flaques. Ça sent le pois cassé, aurait-il mangé des pois cassés ? Pour t'en assurer prends son poil de nez et tire jusqu'à la larme. Celle-ci doit être verte. En effet, tu déclines alors toute responsabilité vis-à-vis des couleurs organiques. Tire-toi avant qu'il ne se rendorme.

mercredi 21 janvier 2009

Un petit truc violet se balade sur le tabac jaune et rouge. Que va-t-il se passer ? Comment va-t-il trépasser cette cascade dorée ? Il sait que derrière les crocodiles, se cachent des humains. Mais alors qui que quoi dont où sont les personnages principaux anarchiquement palabrant. Ça se consume et ça me tord le cou à n'en plus sentir mon pouls. Comment aller devant cette cuillère jaune homophobe qui me glisse des pieds. C'est toi là-bas qui ne réponds pas ? Vas-y attrape la corde vocale et rejoins mon pouce. Sortie de là, ça ira comme sur un cerf-volant. Tu voleras sur la cascade dorée. Cet enchantement pittoresque ne vaut pas l'effet du Martini sur Martin. Le sourire est là comme s'il chantait pour toi, flamand rose. Le cygne n'est plus très loin alors qu'attends-tu pour enfiler ton serre-tête machin?

Rêverine

T'es brouté petite rêverine? Ces qualificatifs ne valent pas son pesant de cacahuète. Petite est le contraire de ton envergure. Tu rêves de farine, prend donc ta crêpe et dévore la pour passer le temps blanc. Tout est là, les salades grimpent aux rideaux de Patrick qui s'en fiche malgré sa trique. Ta tringle est glissante mais l'armée de petits suisses s'accrochent avec leurs milliers de pattes. Les dents se cognent à cause du cognac et là s'assoit devant elle un petit chien qui a le trac. Tu lui fais dire des compliments malgré les sentiments. Ça se bouscule et tu te laisse aller au recule de ta pendule. Les hiboux pullulent de joie mais toi tu as peur de leur dentitions effrénées de sagesse. Ne leur montre pas tes fesses mais ta face. Ça coule encore, jamais ça ne stoppera l'hémorragie des champs de coquelicots. Parsème ton espace de blé et tu verras alors naître des fleurs multicolores.

Un mardi soir

L'empirisme décroissant vole à sa perte. Faut-il dégringoler les étages pour aller de l'avant. Je ne pourrais pas subvenir à tant d'attentes nauséabondes. Les élégances ne font pas partie des mésaventures organisées par l'autre clan. Henri n'est pas resté plus loin car il pensait revenir vers l'arc-en-ciel. C'est le bazar de nos subterfuges qui s'emballe. Ne retiens pas ta main psychédélique. Il est possible que nous allions gamberger encore et encore vers un autre domaine variable. L'agronomie ne se résout pas d'elle même. Laisse alors volatiliser les échantillons de verre colorés. Les brindilles fleuriront sur ton passage si tu y vas sur les orteils. Qu'importe la joie et l'arrivage des poissons affamés. L'ouragan siffle sur ta chair. Les os se débinent tel une bobine de fils noués. Calomnie de nos envies retrouvées, tu restes là sans chuchoter de minauderies infantiles. Je t'entends par dessus ma nuque glacée. Raccordons nous cet instant qui ne pourrait que s'envoler à outrance. Les affaires marchent sur des poussins jaunes. Les cailloux frôlent les alentours placés sous silence. C'est ainsi que vont et viennent tous les petits oiseaux de nos livres parfumés.

jeudi 15 janvier 2009

Poudre d'aluminium oxygénée me mord les jambes. La vallée semble s'éloigner de moins en pis. Je lui dirais d'y aller s'il n'y avait pas cet énorme poids qui prend dans ses bras tout le pays. Va alors voir à l'arrière des faons s'il y reste quelques fractures enchevêtrées. Mais ne mentons pas à Achille qui s'en doute un peu. Restons groupé malgré les torsades des branches. Pas avant que nous ayons tenté une approche semblable à l'hélium. Marions ces êtres sans saveur apocalyptique. Qu'allons-je faire à part m'allonger dans les prés. Du bois, du crépis et ça gratte. C'est suave d'enivrance.

lundi 12 janvier 2009

Cavalcade de la chamade lèche tes doigts de la marmelade qui coulera. J'ai trop souvent laissé tomber des fers à chevaux sur le gazon, tout est inondé. Comment subvenir au délicat passage entre terre inconnue et dédale universel de chacun de nos atomes ? Je te demande à nous aussi ce qui pourrait prendre le large assis sur une étagère reposant tel une chouette sans tête. Allonge nous sans ton pareil, bois des fleurs et respecte le flot de tes sels. Qu'importe nos inspires, il reste tout de même râleur.