vendredi 30 janvier 2009

Arrivée au café je n'ai plus faim. Je sens la fin entrer en confusion avec le froid des gyrophares. C'est comme un mélange de différentes soupes cacahuètes et généralités assassines. Comment pourrais-je alors envisager une autre option matérielle quand tu sens la pluie ? Ce n'est pas ça, ça ressemble à quelque chose de diminué mais c'est plus chaud et qualitatif. Ça s'ajoute au reflet intemporel de nos vieilles années bissextiles. Si on en revient au bar, c'est ainsi que l'on retourne vers nos sursauts intimes. Je frissonne d'envie de faire mousser tout ça. Tranquillement j'attends sans crainte que tu passes la porte. Je dis ça mais n'en pense que dalle. Je meurs d'anxiété fiévreuse qui va jusqu'à paralyser mon stylo, il est à fond et ne veut pas sortir son cou de son trou. Je ne peux alors que continuer sans mine de rien afin de paraître normalement tempérée. La paralysie de mon outils se propage, il a contaminé mes doigts qui eux-même attaquent le bras muqueux. Pourtant mon centre est chaud. Que se passe-t-il ?

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